samedi 15 décembre 2007

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À la flamme élevé et spiralée au tour
Orienté d’un orient plat et surdimensionné,
Dépouille d’un gros lézard igneux
Au front scellé
Dont le chiffre s’articule
Comment veux-tu, comment veux-tu… ?

Me pique qu’il m’est rampant dessus la peau,
Labourant l’intime, ce dont je parle.

D’un sillon faisant deux, des pattes, les pattes.

Et des deux, les mains, à deux mains.

Dès que l’ongle y sera ferme, j’y installerai l’acier aigu,
Y adjoignant l’éclat d’os
Arraché du cancer
Et ainsi, armé, inutile,
Ridicule comme ci-devant, armé, inutile, mais armé,
Inutile, veux-je.

Or donc, la bête.

Son Lycra. Femelle, me vient le gourdin.

Mon grand lézard nu, et le moins grand, moins nu.

Mon grand lézard nu, coiffé du Quetzal
Troc d’obsidienne cruauté contre veulerie, mensonge hagard, cancer.

C’est moi le prêtre, l’obsidien, celui qui tranche
Et s’arrache l’organe au cœur
Pour le montrer aux petites filles
Qu’elles mouillent leurs culottes
Et se rêvent de grandes aspirations.

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