samedi 15 décembre 2007

23

Me lèche le coma au rythme de ses ondes aux orbites hypnotiques de particules en flux messagers objectifs en leur agitation de sommeil plus que microcosmique, m’exsude la langueur entre ses lèvres.

M’abandonne à la pesanteur et à la terre et au tomber et au gésir et aux mille tumultes, songes ou vers : me paniquent dans l’étreinte de ma camisole d’abandon.

Écarquille, enfant du rêve, me voit douce écartelée, chiffon de velours incolore affalé à l’encoignure du réel, que possède l’inertie entropique en son nid de poussière.

Enroule la puissance du renoncement, plongeon, long et lent écrasement en volutes et finalement : apesanteur, perte de sens, pente sans direction, étalement sur de multiples plans, paisible dispersion en de multiples voies.

Le chant alors : tout ce qui fait l’un, d’en haut, d’en bas, tout.

Rampe en mes propres entrailles, embrassant les enfants morts de n’avoir jamais été vivants en mes propres entrailles, étreignant cet amour ricanant d’être moi, matrice effondrée en un petit tas asthmatique, rampe mourant au rythme palpitant d’un achèvement prochain.

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