samedi 15 décembre 2007

17

Lâche et vivant, je derviche,
Mais lâche et vivant, rantanplan.

Peignons-nous de cinabre, oui, le bout aussi ;
Le kilo-idéogramme, le tatoué d’Ono-Sendaï,
Il est des pompes.

Des psychopompes pour les vers blancs,
Des boîtes qui ne sont pas des cercueils,
On y planque des services à saké en laque
Et des boules de pétanque creuses et farcies à la blanche
Qu’on s’enfonce aussi dans le cul, sans cérémonies.

Fier et épilé à la mode de Beta Pictoris,
Céleste Atelier,
Où les francs-clowns et les maçons blancs enculent de petits enfants.

C’est l’amas de mes tabacs,
Bien tempérés,
Parfois coupés aux souvenirs de Serbie
Engraissés de défoliants.

Qu’y puis-je si d’oiseaux, d’autres ?

Il est bien des manières de se foutre des trucs dans le ventre.

J’ai appelé sur mon corps de noires marées,
Et je
Ne vois là que plastique, les marées nôtres.

Il y a bien des connards qui s’inscrivent encore
Au Parti Socialiste et croient aimer le jazz ;
Ça se frissonne et ça donne soif.

D’amer ?

Mais bordel, la mode est courte cette année, et les négresses sont belles.

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