samedi 15 décembre 2007

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Par l’animale danse animale, la trajectoire du membre, l’œil retourné dans l’œil, par les fanfares d’Eddy Louiss,
Par le rampé triste, par le rampé gai,
Par l’entrechatté de l’entrechatte suis dedans entré, entré dedans, dans :

– Le raisonnablement confiné.

– Le particulièrement mensonger.

– Le tout bêtement biblique, parce que le biblique.

– L’actant, l’idéation, le captieux et bien bien évidemment inénarrable le métalangage que par nous nos belles bites molles sont encore plus belles, encore plus molles, encore moins bites, et nous de nous encore moins nous, encore plus Nous.

– Le particulièrement mensongeur*.

*(Satan n’est pas derrière tout cela et l’Enfant pue l’Enfant et le Suint se peut Sève ou Pus et le Vif pue le Vif comme la Mort pue de sa Vie.)

– Le transposé ne serait-ce que par la liste suscrite.

– L’enfin stupéfait de ces mots qui ne se superposent pas, ne se superposent jamais, et jamais ne se superposeront maintenant*.

*(Le jamais passé, le jamais présent, le jamais futur, que de jamais !)

Par l’animale danse animale qui de tout attribut fait trajectoire et de l’œil un œil retourné dans l’œil, par l’agonie en sursauts de tas de morceaux de ferraille sur lesquels sont fixés des petits moteurs asymétriques, par de ce que dans le dedans je vis de par l’être dedans, même sémantiquement (les bavards sont mes maîtres).

Le rampé triste, le rampé gai.

Entortillé* de clous, de choses trouées, de quelques milliards non perceptibles à l’œil nu, à l’œil retourné dans l’œil pour voir les milliards, offert au baiser, en baiser offert, offrant un, nu.

*(Entortillé pour clouer parce que ça n’est pas facile de se clouer, ça fait très vite déjà vu.)

Entortillé se vit comme état, entortille comme danse et c’est mieux comme ça, des velléités d’états, au moins de résultats mais point : mémoire et projection, textures pour fiction, tempête de neige pour milliards de trajectoires, danse comme décomposition de structure cristalline donc changement d’état, vous suivez ?

Donc les choses trouées qui dansent.

L’œil retourné dans l’œil pour s’aveugler des quelques milliards non perceptibles à l’œil nu (offert/offrant) alors revêtu d’être obturant, que ne se puisse voir nu puisque s’habille et s’obture de voir comme d’être vu, l’œil se peut-il moins œil, l’œil n’est-il œil et nu qu’aveugle ?

Par l’animale danse animale génératrice de trajectoires de bites, de couilles, de seins et de bijoux, l’œil retourné dans l’œil fait que l’animale danse animale nue, nue car animale danse animale, danse, de par sa nature d’œil aveugle, ne se peut que dansée, ou faite dansée :

« Je te danse ! »

Donc les choses trouées* qui me, te, se dansent.

*(Non obturées d’œil.)

Trouées de clous et/ou trouées de clous et bouchées de clous en une danse subtile et minimale, alors image vue d’où besoin de vivre la passion comme théâtre et danse communes pour comprendre vivre et trouer (puisque l’œil etc…).

Reste loin de là, loin de moi, me prends dans les (le ?)* bras de la danse, me danse, mais que je ne la vois pas, hors de tout cela mes jambes, mes bras, mon ventre, ma queue, ma petite gueule de con existent et la spéculation s’en tape comme ils s’en tapent et donc je (je vois) vois et donc je bande pour autre que moi même et donc je le sais, je la sais comme elle me danse**.

*(Si comme je le soupçonne la danse est un vers, un serpent ou une bite, elle n’est qu’un bras et le reste est plutôt du domaine de la force centrifuge ou assimilable. Le/la dansé(e) mieux que le/la danseur(euse) car dansé(e) par la danse ayant sauf accident, guerre, erreur génétique deux bras, la confusion persiste.)

**(J’ai beau essayer de penser à autre chose, je suis un mec, à tendances hétérosexuelles, ce qui fait que mon discours est un peu orienté, mais n’importe qui danse n’importe qui danse n’importe quoi danse n’importe qui.)

Par l’animale danse animale et son orbite échevelée d’organes et d’interdits comme une Coatlicue ivre revêtue de ses danses et des danses qui lui sont consacrées, la danse par nature nue revêt comme le regard et aveugle comme le regard ; la terre est un immense globe oculaire regardant sous la jupe éponyme en peau de serpent de Coatlicue son sexe énorme, comme sous les jupes de toutes ses filles leurs sexes obturés ou non obturés, aveugles ou regardant la terre dans les yeux (c’est un œil si gros que l’on peut dire yeux) et les Écossais qui jettent des troncs d’arbres, ce n’est pas par hasard.

Danser, fuir ou non l’œil de la terre qui fait que l’on n’est jamais nu, comme rejoindre l’espace pour échapper à la diffusion de la lumière de la paupière céleste.

Danser, donc habiller l’œil de la terre et ainsi l’aveugler et jouer l’homme* contre le cosmos, et se déshabiller, enfin nu puisque nu pour le cosmos qui mine de rien, est vachement plus fort que l’homme qui ne compte plus pour l’homme et le libère de l’homme.

*(Je ne suis pas responsable de la langue qui me faire employer ici et un peu plus loin homme pour sa sonorité et ses connotations plutôt qu’être humain qui serait moins patriarcal.)

Et nous danse.

Et nous danse et nos belles bites molles sont encore plus belles, encore plus molles, encore moins bites, et nous de nous encore moins nous, encore plus Nous.

(Et si j’ai bien suivi le raisonnement : serpent=œil.)

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