samedi 15 décembre 2007

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Quel engrais pour nos arbres ?

D’oiseaux en vol ?
De folles folles ?
De synthèse de pétrole ?
D’esprit de pétrel ?

C’est une problématique de mort.

Cette brutale élégance, quoiqu’aux yeux plastifiés, et puisqu’aux dieux ravie, domine nos corps ligneux aux esprits si petits si petits, mais si spongieux si spongieux.

C’est une problématique de m…erdre.

« Viens que je t’arborifie, nature généreuse », dit la bête, « viens donc à trousse-bosquet, viens donc à rebrousse-branche, en fleurs et en fruits » dit le lézard, mais qu’elle vienne, si belle et goudronnée, aux cieux si grattés, si urbaine, si urbaine que c’en est une nouvelle vie quoique problématique de m…es deux.

Cette brutale élégance, hors tout, qu’elle pique ou s’éloigne, hors contexte, quelle élégance, brute !

« Mais tu me parles de bite », dit la pucelle.

C’est une problématique de mort
et de lézard végétal goudronné, qu’en faut-il, et ô combien flou sinon floué, qu’auraient-ils bu ou respiré, ces viscères dévidés tout le long de la route, nouvel engrais pour nos arbres ?

C’est une problématique de mort,

Problématique inversement proportionnelle à la mort, alors quantifiable, de zéro tendant vers une, et d’un lézard écrasé sur la route si noire et brillante, si belle et goudronnée…

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