samedi 15 décembre 2007

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Ah ! Ma queue, ma queue, ma belle queue ! Voyez ma queue, ma belle queue, voyez comme elle est belle, ma queue ! Ainsi chantait le puant.

Ohé, que le chant s’en fasse ouïr, par ma barbe, dit le barde, en sursaut s’éveille, enfant de salaud, enfant de putain, enfin.
Voletant, le roitelet mignon, du troufignon joli joliment éclaté par quelque aigle imbu d’un brutal pouvoir. Zoiseaux, zoiseaux, petits robots, je n’en saurais dire plus, je n’en voudrais pas tant, ainsi que vous trouve.

Belle sirène, au puant apparue, le met dans un pot. Il y couve et en ressort plus féroce, loup. Multiple. Et d’un, semble. Ne serait-ce haché menu ? Mais alors, féroce, vraiment ? Haché féroce ?

Le renard : « Ah ! Ma queue, ma queue, ma belle queue ! La voyez belle ! La voyez belle ! Fi des œufs, des yeux, la voyez belle queue ! Rires queue tenue pour vous, doux damoiseaux, fières tantouzes ! Rires queue tenue de partenaires, les belles. Est-on donc cousue en Bretagne, braguette j’entends ? » Rires.

Laissant mon bestiaire au vestiaire (leste hier, perclus demain) qui tripote, gigote, sanglote, dormira sur la paille, sans mérite. Car il faut bien que cela retombe. D’une entropie péremptoire. Parce que s’amuser à oublier et s’oublier à (s’)amuser. Entre autre, avant l’après, on s’en doute.

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