samedi 15 décembre 2007

32

Quelque diffluence de l’esprit, déroute volitive, luxure de l’apathie, profondeur lascive d’une âme folâtre
Me
Perce
L’os
Frontal
Me
Coule
Dedans
La
Colonne
Vertébrale
S’épanche
Dans
Ma
Queue où l’usine alchimique en fait du boudin, bel engin
Queue où l’usine alchimique en fait du boudin, bel engin.

« Ce n’est pas la première fois
Que le cul de Suzon déborde
Et que les gars du XV rentrent en rampant chez leur maman
Ce n’est pas la première fois ! »

Mais si me regarde en ce miroir de mes mains étendues en aveugle
Les Ongles !
Femme me faisant, la Barbe, homme, le Métal dans l’Oreille,
Tout cela bien bandant, la Tresse, et majuscules, le Moi,
Le Moi, mais le Moi de Moi, mais le quoi Moi pour Toi ou toi,
Lecteur,
Le moi d’une bite de papier
Ou projeté dans ton rire, ou sourire, ou grimace, n’importe quel rictus fera l’affaire en projection de mon moi dans toi, mon Moi dans Toi, mon moi dans Toi, mon Moi dans toi (j’ai compris enfin de quoi parlait Sol Lewitt dans son boulot : de la bêtise humaine qui pousse à épuiser un propos quand la suggestion suffirait).

Seul ; à droite, beige, silencieux, à gauche, noir, sonore (musical), en face, comme un miroir, le ridicule d’un Quadra 610 en guise de stylo.

Seul : rien tu n’es rien là maintenant tu n’es rien tu n’existes pas, non, mais.

Seul : tu es toute existence tu penses je suis toute existence là maintenant toujours d’où que vienne le regard.

Seule : tu es toute existence tu penses je suis toute existence là maintenant toujours d’où que vienne le regard et tu n’a pas le sexe indéterminé de ce que j’ai cité en premier lui octroyant la priorité mais lui arrachant les couilles : objet par le pouvoir arrogé.

« Et quand les gars du XV
Passent devant chez Suzon
Ils irradient tellement d’amour pour leur chère, chère Suzon
Qu’elle tombe toute seule en pâmoison ! »

Moi n’ayant pas Suzon pour lui bourrer le cul, de ma déliquescence intellectuelle enflammée en big trique et de pas envie de me branler ai mitraillé négligemment des Moi, des toi, des moi, des Toi, et si tu veux, tu peux te branler : laisse l’esprit brouillon que je t’envoie, l’étrange brouillard du verbe (à qui, à toi, à moi ?), le petit désordre moral qui fut le mien le 31 mai 1994 à 18 heures 30
Te
Percer
L’os
Frontal
Te
Couler
Dedans
La
Colonne
Vertébrale
S’épancher
Dans
Le réceptacle, quelle que soit sa forme, sa fonction, sa nature, son fonctionnement, ses habitudes, le réceptacle des liquides mentaux de la turbine à tenir debout, ton machin qui explose ou qui n’explose pas selon qu’on t’ait lavé ou non la tête au SuperCuréRabbinImam aux enzymes décérébrants, avec effets incontrôlables (des bonnes sœurs en latex !) mais toujours rigolos (mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa) bref ton échangeur/éjaculateur d’huile sainte…

« Mais un jour Suzon la traîtresse
S’est ensauvée avec un big band
Et depuis les petits gars du XV se branlent dans leurs femmes
Et n’aiment plus le jazz ! »

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