samedi 15 décembre 2007

18

Les trois vrilles du téléphone, faune,
Corseté d’inox,
Corseté d’inox.

Corseté d’inox, or donc, innocence en sus, belle avarie, bien bavard, poète ; poète ?

Bavard, avare, bavant, branchu encore (encore !) et alors, tout soudainement, au grand ébahissement, voire surprise, de l’assemblée assemblée il se dénonce et stigmatise, l’animal, en petits morceaux, lyrique, d’un lyrique commun, d’un commun lyrique, l’animal à l’animale, un chose bien pensé, suintant d’une bête, d’une bête adolescence.

Deux bêtes, soit, quoique déjà, et a posteriori, bien beaucoup.

Un bien bel arbre, somme toute.

Quoique… bel arbre.

Et bien salaud,
Mon salaud.

Mon salaud, mon salaud, chanté, tendre, triste, pépère et trémulant, un type ; des p’tits murs, des p’tites pierres, des p’tits maux, des murs, des maux, des pierres, en protection tutélaire.

Bien moins lyrique, en somme, tout ça, tout ça, tout ça.

(Les couilles de mon grand-père sont pendues dans l’escalier, ohé ohé,
Et ma grand-mère se désespère de les voir se dessécher, ohé ohé,
Car c’est la plus belle paire de toutes les couilles du quartier, ohé ohé,
On peut les voir, les admirer, tous les ans au quatorze juillet.)

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